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Leçon de choses sur le petit pois

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Le petit pois est un légume que l’on retrouve frais au marché lorsque le printemps s’installe en nos régions. Ce petit légume est cultivé depuis des millénaires. On en retrouve la trace déjà il y a 10 000 ans . Il a été longtemps consommé sec comme le pois chiche. Le petit pois a  servi la science en conduisant Mendel aux premières lois de la génétique au fil de ses expérimentations de croisements de pois divers. Il en existe aujourd’hui plusieurs variétés.

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Le petit pois pousse sur un plant. Ses fleurs qui se fanent rapidement laissent place à des gousses qui renfermeront environ huit petits pois chacune. Ils sont fixés alternativement de chaque côté de la gousse. L’enveloppe des pois, que l’on appelle cosse, s’ouvre par ses fentes latérales. Chaque pois, que recouvre une peau, est formé de deux cotylédons réunis par un petit germe. C’est la future racine de la graine! Elle pourra donner vie à un autre plant. DSC09151DSC09153

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Le petit pois est un légume qui peut se manger frais. Il est souvent sucré et quelque fois farineux. On le retrouve également surgelé, en conserve ou sec.

Nous  avons planté une graine dans du coton pour en observer la croissance.

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Et après les schémas d’usage, nous nous sommes régalés d’un bon plat de petits pois tendres!

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 * Tiré du manuel ancien Godier, Moreau Les leçons de choses au cours élémentaire, Nathan, 1957  P.118-119  (On peut consulter le manuel sur le site Manuels anciens)



Rédaction: le printemps CE2

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DSC09388En cours élémentaire pour la rédaction, je vise le travail de la phrase: sujet, verbe, complément. Je privilégie l’acquisition d’un vocabulaire riche à partir entre autre du manuel de Furcy Ecrire et parler. On y présente toujours de petits paragraphes richement rédigés. On y fait de petits exercices qui permettent de travailler des phrases et d’utiliser des synonymes.

Ce matin nous avions ce petit texte tiré du manuel:

Le retour du printemps

1- Déjà le printemps démaillote les bourgeons et les arbres commencent à verdir. Partout la terre se couvre de fleurs. les violettes odorantes poussent à foison le long des haies et les petites pâquerettes parsèment les prés.

2- Dans les buissons et dans les bois, les petits oiseaux s’égosillent joyeusement et s’affairent à la construction de leurs nids. De leurs petits becs habiles, ils tissent les berceaux douillets qui abriteront les prochaines couvées.

Après le travail du livre, ce fut au tour de ma fille de se laisser inspirer  par la saison fleurie. On constate qu’elle a repris quelques termes de vocabulaire du texte. Au fil du temps le travail fait tranquillement son œuvre…

                                                                       Le printemps

Au printemps, les petites fleurs sortent de terre et les arbres reverdissent. Le lilas a un délicat parfum qui embaume l’air.

Les petits oiseaux s’égosillent gaiement. Le vieux merle sur sa branche annonce l’arrivée du printemps. L’hirondelle plane et s’affaire pour nourrir ses petits.

Le pivert frappe le bois d’un rythme répétitif. Les arbres balancent leurs branches au son de cette douce mélodie. Une pâquerette habile sur ses racines se laisse flotter dans l’air. C’est le printemps!

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Leçon de choses sur les œufs de poule, de cane et d’oie

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Au retour du marché, nous avions acheté un gros œuf d’oie et quatre œufs de cane. J’ai un faible pour la volaille… Nous avons eu des poules par le passé et j’attends avec impatience le retour d’un petit poulailler!

En ces jours au parfum pascal, une leçon de choses sur l’œuf s’est « imposée » à nous  tout naturellement avec ces nouveaux œufs à cuisiner. Nous avons sorti également nos œufs de poule, nos livres de leçons de choses…

DSC09471Ce qui frappe les esprits est la différence de grosseur que présentent les œufs. Aussitôt nous sortons les règles, chacune mesure les œufs: on compare les résultats car il n’est pas facile de mesurer une forme ovoïde! Reste à sortir la ficelle pour plus de précision…

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On pèse évidemment chaque œuf et on note les différences de poids dans le cahier. Et nous regardons évidemment ce qui est commun: la coquille lise en calcaire, la forme ovoïde, les pores sur la surface…

Comment sont-il à l’intérieur? Le blanc de l’oeuf de poule est plus teinté que ceux des deux autres qui sont absolument transparents. Les jaunes diffèrent également non seulement par leurs dimensions mais également par la couleur: celui de la cane est d’un jaune beaucoup moins orangé.

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Pourtant, à la cuisson, c’est le jaune de l’oeuf d’oie qui teintera la pâte du quatre-quart…

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Nous avons également observé la coquille interne avec sa chambre à air et sa membrane détachable. Ce qui nous amène à parler du développement du poussin, si l’oeuf est fécondé, qui naîtra au bout de vingt-et-un jours de développement. Nous comparons également avec la naissance chez les mammifère et l’oeuf qui reste dans l’utérus.

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Les enfants se lancent dans la narration écrite de la leçon. Pour la première fois, ma plus jeune souhaite s’en charger par écrit également. Les schémas sont toujours un excellent moment de concentration et ils permettent de fixer les connaissances.

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Et la suite logique de la leçon se poursuit dans la décoration de ces œufs…

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Et la dégustation tant attendue, dimanche, de ceux en chocolat…

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La liberté de jouer

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DSC09556Je me souviens du sentiment de liberté que j’ai vécu enfant. La sensation de ces heures de jeux libres où seule la tombée du jour me ramenait à la maison. Je m’endormais rassasiée de jeux.

Ce besoin de jeu libre est si important. Il s’insère divinement quand l’enfant a reçu sa ration de transmission intellectuelle de la journée! Il repose alors son esprit et crée un monde intérieur riche. Il allie la force de ce qu’il reçoit en héritage culturel avec la part de liberté du jeu insouciant auquel tout enfant a droit… Les deux parts enrichissent l’enfant…

Les jours de printemps sont particulièrement propices à cette liberté dans la nature…

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Leçon de choses sur le poivre

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Comment décide-t-on sur quoi portera une leçon de choses? C’est souvent le hasard qui nous amènera à la découverte d’un objet, d’un aliment, d’une plante… Cette fois, c’est en faisant mes emplettes que j’ai croisé une grappe de poivre vert frais. Le désir d’en apprendre plus a fait le reste.

C’est Alexandre le Grand qui a rapporté cette épice en Europe. Le poivre s’est d’abord développé en Inde sur les côtes de Malabar avant de se cultiver ailleurs en Asie du Sud-Est, à Madagascar et au Brésil. Au Moyen-Age, c’était une épice rare. On payait d’ailleurs parfois avec du poivre d’où l’expression « payer en espèces » (épice).

DSC09638Le poivre pousse en grappes sur une liane de la famille des pipéracées , plante parasite au même titre que le gui. On compte de vingt à trente grains de poivre piper nigrum pour une grappe. Nous avons pris le temps de les   regarder et de les décrire. Nous avons coupé un grain en deux pour mieux observer l’intérieur. Nous avons été frappés par le léger parfum dès qu’on l’approche du nez. La chair du grain de poivre frais est blanche. Une peau verte lisse et douce la recouvre.

Nous avons ensuite comparé les grains verts avec les grains secs de différentes couleurs. La couleur des grains indiquerait-elle différentes essences de plants? Nous avions sous les yeux un grain noir séché et fripé, un grain « blanc » et un rouge. Nous sommes donc partis à la conquête du « savoir ». Nous avons compris que tous ces grains, peu importe leur couleur, proviennent de la même plante. Ils illustrent uniquement un stade différent de la maturité du grain.

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Ainsi, le grain vert est cueilli immature à six mois . Le grain noir est  cueilli avant sa maturité, mais il est séché au soleil où il noircit et se flétrit. Le grain rouge lui, est cueilli à maturité, soit à neuf mois. Quant au grain blanc, il s’agit du grain rouge auquel a été retiré l’enveloppe rouge. Enfin, le poivre gris est tout simplement le poivre noir moulu.

Le poivre pique parce que son écorce contient la structure moléculaire de la pipérine et c’est celle-ci qui donne cette sensation de pseudo-chaleur (il n’y a pas de brûlure, juste une sensation).

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Géographie: les montagnes CE2

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DSC02069J’avais repéré depuis un bon moment la leçon de géographie sur les montagnes de ma belle-mère  annotée sur une fiche. Elle y avait inscrit que chaque élève recevrait un peu d’argile. La leçon d’autrefois permettait à l’enfant de modeler les notions intellectuelles. Ainsi on formait une montagne jeune, une montagne vieille. On créait un ravin, un col, un flanc, une crête… rendant concret des mots qui étaient écrits dans le cahier de leçon.

Nous retrouvons  l’esprit de cette leçon dans le manuel de Louis Planel, Géographie documentaire, cours élémentaire que nous pouvons consulter sur le généreux site Manuels anciens . Les images du manuel ci-dessous en sont d’ailleurs tirées.

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Je me suis également appuyée sur le livre de la Librairie des écoles, Manuel de géographie Ce1 et CE2.

Il y a donc un moment que j’avais envie de faire cette leçon. Nous sommes de grands amoureux des montagnes et dès que l’occasion se présente nous aimons nous y retrouver. Parler de ce que l’on aime et connaît serait non seulement un plaisir mais ferait également appel à une expérience connue.DSC06539

La leçon de Planel nous plonge dans l’observation, un peu comme une leçon de choses.  Après avoir expliqué de quoi sont constituées les montagnes et quelles altitudes certaines dans le monde peuvent atteindre, nous observons  des schémas de montagnes jeunes et de montagnes vieilles.

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C’est l’occasion de définir le vocabulaire propre à la montagne: sommet, col, crête, aiguille, pic, ballon et à rapprocher ces mots de ceux dont ils sont tirés afin de les fixer dans la mémoire.

La pluie, le vent, la neige sont responsables de l’érosion des montagnes qui, à mesure qu’elles vieillissent, s’arrondissent.

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Nous effectuons un petit schéma qui permet de comprendre visuellement la dimension des différents monts.

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Puis c’est le moment de modeler la montagne. Ma fille en modèlera une bien jeune et pointue avec une petite grotte. Elle aura un col qui conduira à des plus petits monts. Ce sera l’occasion, de faire un plateau, un ravin, une crevasse et d’y jeter un peu de farine pour les neiges éternelles…

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Je lui demande de tracer une route qui part de la colline et qui doit mener sur le deuxième montagne avec la pointe d’un crayon. Ce petit exercice permet de comprendre que la route est sinueuse (et rappelle le mal de transport dans les tournants!) car on doit contourner le relief escarpé et pentu du paysage. On ne peut traverser directement.

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Enfin, nous en venons à l’érosion des montagnes. Avec un entonnoir, elle forme des montagnes de farine.

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Sur lesquelles elle doit souffler tel le vent…

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Et comprendre que les rochers, la terre qui s’érodent s’accumulent dans les vallons en lissant les pics et en comblant les cols.

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Après, on prépare un bon gâteau!


Une éducation humaniste

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Cette lettre de Gargantua à Pantagruel est encore aujourd’hui un modèle de ce que devrait être une instruction pour former une tête bien faite et qui sache réfléchir. Pour apprendre à réfléchir, il faut disposer de bons outils. S’il faut actualiser les suggestions de Gargantua en langues et en sciences, l’esprit qui se cache derrière ces suggestions peut nous permettre d’acquérir un socle d’humanisme conséquent. Un plaidoyer en faveur des savoirs! C’est la lecture de mes collégiennes ce matin.

C’est pourquoi, mon fils, je t’engage à employer ta jeunesse à bien progresser en savoir et en vertu. Tu es à Paris, tu as ton précepteur Epistémon : l’un par un enseignement vivant et oral, l’autre par de louables exemples peuvent te former. J’entends et je veux que tu apprennes parfaitement les langues : premièrement le grec, comme le veut 0uintilien, deuxièmement le latin, puis l’hébreu pour l’Écriture sainte, le chaldéen et l’arabe pour la même raison, et que tu formes ton style sur celui de Platon pour le grec, sur celui de Cicéron pour le latin.
Qu’il n’y ait pas d’étude scientifique que tu ne gardes présente en ta mémoire et pour cela tu t’aideras de l’Encyclopédie universelle des auteurs qui s’en sont occupés.
Des arts libéraux : géométrie, arithmétique et musique, je t’en ai donné le goût quand tu étais encore jeune, à cinq ou six ans, continue.
De l’astronomie, apprends toutes les règles, mais laisse-moi l’astrologie et l’art de Lullius comme autant d’abus et de futilités.
Du droit civil, je veux que tu saches par cœur les beaux textes, et que tu me les mettes en parallèle avec la philosophie. Et quant à la connaissance de la nature, je veux que tu t’y donnes avec soin : qu il n’y ait mer, rivière, ni source dont tu ignores les poissons ; tous les oiseaux du ciel, tous les arbres, arbustes, et les buissons des forêts, toutes les herbes de la terre, tous les métaux cachés au ventre des abîmes, les pierreries de tous les pays de l’Orient et du midi, que rien ne te soit inconnu.
Puis relis soigneusement les livres des médecins grecs, arabes et latins, sans mépriser les Talmudistes et les Cabalistes, et, par de fréquentes dissections, acquiers une connaissance parfaite de l’autre monde qu’est l’homme.
Et quelques heures par jour commence à lire l’Écriture sainte : d’abord le Nouveau Testament et les Épîtres des apôtres, écrits en grec, puis l’Ancien Testament, écrit en hébreu.
En somme, que je voie en toi un abîme de science car, maintenant que tu deviens homme et te fais grand, il te faudra quitter la tranquillité et le repos de l’étude pour apprendre la chevalerie et les armes afin de défendre ma maison, et de secourir nos amis dans toutes leurs difficultés causées par les assauts des malfaiteurs. Et je veux que, bientôt, tu mesures tes progrès ; cela, tu ne pourras pas mieux le faire qu’en soutenant des discussions publiques, sur tous les sujets, envers et contre tous, et qu’en fréquentant les gens lettrés tant à Paris qu’ailleurs.
Mais – parce que, selon le sage Salomon, Sagesse n’entre pas en âme malveillante et que Science sans Conscience n’est que ruine de l’âme – tu dois servir, aimer et craindre Dieu, et mettre en lui toutes tes pensées et tout ton espoir ; et par une foi nourrie de charité, tu dois être uni à lui, en sorte que tu n’en sois jamais séparé par le péché.
Méfie-toi des abus du monde ; ne prends pas à cour les futilités, car cette vie est transitoire, mais la parole de Dieu demeure éternellement. Sois serviable pour tes prochains, et aime-les comme toi-même. Révère tes précepteurs. Fuis la compagnie de ceux à qui tu ne veux pas ressembler, et ne reçois pas en vain les grâces que Dieu t’a données. Et, quand tu t’apercevras que tu as acquis tout le savoir humain, reviens vers moi, afin que je te voie et que je te donne ma bénédiction avant de mourir.

Mon fils, que la paix et la grâce de Notre Seigneur soient avec toi. Amen.
D’Utopie, ce dix-sept mars,
Ton père, Gargantua.

Rabelais – Pantagruel chapitre 8.


Que se passe-t-il près du châtaignier?

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DSC00244Cette fin d’année ne ressemble en rien aux dernières plus tranquilles où la chaleur de juin et la cueillette des cerises demeuraient nos principales préoccupations. Ma fille de 3e se prépare à réintégrer le système en septembre prochain. Il nous a fallu entrer dans une autre démarche! Elle vient d’avoir la réponse positive du lycée de secteur qui l’accueillera suite à un test qu’elle a dû passer. Elle se prépare maintenant pour le Brevet qui se tiendra à la fin de ce mois.

Le niveau baisse… C’est écrit partout… Malgré ce fait, il ne faut pas écouter les légendes urbaines qui circulent en IEF et qui prétendent qu’il suffit à un gamin qui n’aurait jamais fait de cahiers scolaires de prendre un Prépabrevet durant trois mois et de s’y mettre pour avoir une mention le jour « J ». Je ne nie pas que de tels cas aient pu se trouver avec des enfants surdoués… mais pour la majorité des jeunes en IEF, mieux vaut une préparation rigoureuse.

Le Brevet est simplissime quand on est dans un établissement et il ne représente pas grand chose vis-à-vis des notes d’ensemble. Pour un jeune de l’IEF, c’est l’entièreté de ses notes qui reposent sur ces tests, sans compter que les informations à savoir en vue de l’épreuve seront plus ardues à trouver.

Le niveau a baissé certes mais il n’en demeure pas moins qu’un jeune doit connaître la trigonométrie, les propriétés en géométrie, savoir ce qu’est un ion et ce qui s’est passé  en France au vingtième siècle. Le jeune doit posséder un bagage suffisant dans pas moins de sept matières.

Ce n’est pas compliqué mais il faut savoir répondre à ce qui est attendu. Il n’est pas seulement question de par cœur mais d’être capable de réfléchir sur des problèmes notamment en sciences et en mathématiques.

Pour nous adultes qui possédons ce bagage, il nous semble évident de répondre  car lire l’énoncé c’est déjà y répondre! Mais les jeunes se laissent facilement impressionnés par les termes utilisés et peuvent peiner à répondre uniquement car ils croient la « chose » plus compliquée qu’elle ne l’est!

C’est pourquoi notre accompagnement est précieux. Nous pouvons dédramatiser les questions et lui faire remarquer que toute la réponse est déjà présente dans les termes de l’énoncé! Mais cela ne lui sera d’aucune utilité s’il ne connaît pas les bases élémentaires en sciences, en histoire,en mathématiques, en géographie et en français…

Nous nous aidons beaucoup des Prépabrevet mais également des cours de révision en vidéo de Digischool. Math et tiques est également utile, notamment sa vidéo sur l’exercice de programmation de l’épreuve de Brevet de Pondichéry.

Monka

Enfin, le site de « Révisions 3e » apporte également une synthèse précieuse des notions à savoir dans chaque matière. En sciences, on y retrouve de très bonnes fiches à mémoriser.

Le Brevet n’est pas la mer à boire, mais sans bases essentielles, le jeune risque de prendre la tasse!



Leçon de choses sur le coquelicot

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Les champs de blé sont déjà dorés. La chaleur caniculaire fait exploser les taches rouges des coquelicots dans le paysage. Cette jolie fleur, qui penche le cou dès qu’on la cueille, a inspiré de nombreux peintres, notamment Claude Monet. Il était temps que nous nous penchions sur une observation de plus près de cette jolie herbacée.

Le coquelicot tire son nom  de l’onomatopé ancien « coquelicoq » (en 1545) qui est, lui, voisin de l’ancien français « coquericoq » – qui a donné aujourd’hui « cocorico ». Les pétales flamboyants  rappellent la crête du coq.

Cette fleur très ancienne et messicole provient du Moyen-Orient et fut importée par le commerce des céréales.  Elle pousse  en bordure de chemin, sur les terrains vagues et surtout parmi les graminés. Elle fait partie de la famille des Papavéracées (pavots) qui sont considérés comme les compagnons des céréales. Très tôt dans l’histoire, on attribua des vertues soporifiques au coquelicot. Les Égyptiens disposaient des pétales de coquelicot dans les tombeaux afin d’offrir un sommeil serein au défunt.

En observant la plante qui peut atteindre entre 60 et 120 centimètres de hauteur, nous constatons que sa tige est frêle et parsemée de petits poils tout autour. Si on sectionne la tige, on y trouve un suc laiteux. La fleur est composée de quatre pétales rouges vermeilles et ornée d’étamines noir bleuté. En son centre trône la capsule (le fruit), d’où s’échappent de nombreuses graines. DSC00251

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Pour conserver plus longtemps la fleur après l’avoir cueillie, il est conseillé de brûler la pointe de la partie coupée afin de faire coaguler le suc.

Les enfants ont bien sûr été invités à faire des schémas.

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*Ces schémas sont tirés du tableau n°43 des éditions mdi que l’on peut trouver sur la page du riche site Manuels anciens.

Image tirée du site Manuels anciens

La leçon s’est poursuivie avec la confection des traditionnelles poupées.

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Nous avons également tenté la recette de sirop de coquelicot. Dès qu’ils sont au contact de l’eau bouillante, les pétales perdent leur coloris rouge pour prendre un ton violacé. En cette période de chaleur, la dégustation nous a désaltérés et permis de goûter au parfum fin de la fleur.

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Manuel de lecture CE2

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L’année dernière j’avais conçu pour ma fille, alors en CE2, un manuel de lecture adapté à elle en terme de capacité et d’intérêts.

Il a été testé pour l’année 2016-2017. Ce manuel a donc été réalisé dans le cadre de l’IEF. Il se présente avec un canevas précis bien que le format, d’une période à l’autre puisse différer. Il a été inspiré des manuels anciens. Il vise à développer le goût de la lecture à travers différents extraits d’œuvres littéraires. On s’en servira pour accompagner la compréhension de texte. Il se veut également un outil pour développer le vocabulaire. Au premier regard, certains mots peuvent nous apparaître superflus à étudier tant leur sens semble s’imposer. Nous insistons alors plutôt sur l’histoire de ce mot pour aider à en saisir toute sa saveur!

Chaque thème est composé de textes à partir d’extraits de littérature jeunesse classique d’une part, puis de textes tirés bien souvent de manuels scolaires anciens. On y retrouve toujours un conte, une fable, un poème, un documentaire, une lecture de l’image et  une chanson qui bien souvent est tiré du patrimoine français.

Vous pouvez   télécharger le manuelManuel de lecture CE2 Grandir près du châtaignier  et l’imprimer comme bon vous semble dans la mesure où vous me conserverez la propriété intellectuel du document au blog Grandir près du châtaignier.

Vous retrouverez ce manuel également sur le site Littérature au primaire.

L’ouvrage compte 195 pages.

Le fichier se répartit en 7 thèmes dont voici les pages couvertures pour chaque section de l’année.

Thèmes 1 et 2

 

 

Page couverture 1 Manuel CE2

 

 

Thèmes 3 et 4

 

 

Page couverture Plaisir de lire 3-4

 

 

Les thèmes 5 et 6

 

 

Page couverture Plaisir de lire 5-6

 

 

Et enfin le thème 7

 

 

Page couverture Plaisir de lire thème 7

 


L’école-maison ou le potager autonome

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Les années se succèdent et je vois pousser mes enfants. Ils grandissent, vieillissent. J’en conclus que je vieillis sûrement moi aussi… Chaque année je m’interroge avant la rentrée des classes: vais-je reconduire l’IEF encore cette année? Cette question ne va jamais de soi pour moi. Je me penche sur chacun de mes enfants et je me demande s’il s’épanouira suffisamment à la maison. Je ne cherche pas à savoir quelle est la meilleure place pour mes enfants, car la réponse n’existe pas. La vie n’est pas tranchée de sorte qu’il y aurait une réponse franche et claire à donner. La vie se construit avec le chemin que nous empruntons.  A nous de faire en sorte d’enrichir ces parcours quels qu’ils soient.

L’instruction ressemble à s’y méprendre à un potager. Il y a la grande distribution, le local et l’autonome que l’on cultive soi-même. Les mêmes questions et les mêmes inquiétudes traversent l’agriculture  et l’instruction.  Il suffit de regarder les informations pour savoir que l’industrie agro-alimentaire nous donne parfois des doutes sur ce que nous mangeons vraiment. Ces domaines sont traversés par l’argent et se trouvent souvent dévoyés de leur mission première qui est de nous nourrir, pour l’un physiquement et l’autre intellectuellement.

Je sais que je pourrais trouver de très bonnes choses dans les établissements scolaires du coin. Pourtant, cette année encore, je vais faire mon potager « classe-maison » pour mes deux dernières. Mon potager n’est pas parfait, il me demande beaucoup de travail, mais je sais ce que je trouverai dans les cahiers de mes enfants… Bonne rentrée à tous!

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La classe promenade

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Albert Anker 1831-1910

Dans le récit « Au bord du ruisseau », Laura Ingalls Wilder relate ses souvenirs d’enfance et raconte que l’école du village était à quatre kilomètres de sa maison. Ces kilomètres étaient évidemment « marchés »! Ma belle-mère, enfant, avait une grande forêt à traverser pour se rendre à l’école. C’était le moment choisi par sa grand-mère Nana pour lui faire réviser ses leçons tout en suivant la course d’un écureuil roux qui sautait de branche en branche. Moi-même , enfant, j’avais un à deux kilomètre(s) à marcher matin, midi et soir, beau temps, mauvais temps!

On est en bon droit de se demander si, aujourd’hui, les enfants qu’on reconduit à l’école en voiture ou en car, se dépensent assez physiquement… De même , en IEF, les enfants marchent-ils assez?

L’intérêt de la promenade quotidienne réside pour moi en partie parce qu’elle permet une activité physique. L’enfant a besoin de bouger pour être en santé. Un enfant qui a bien marché, couru, est un enfant qui sera bien plus disposé à fournir un effort intellectuel.

La classe promenade permet  d’observer la nature mais aussi la vie qui se déroule en dehors des murs de la classe, qu’elle soit à l’école ou à la maison.

Célestin Freinet apporte une réflexion fort intéressante sur ce sujet:

« La classe-promenade fut pour moi la planche de salut. Au lieu de somnoler devant un tableau de lecture, à la rentrée de la classe de l’après-midi, nous partions dans les champs qui bordaient le village. Nous nous arrêtions en traversant les rues pour admirer le forgeron, le menuisier ou le tisserand dont les gestes méthodiques et sûrs nous donnaient envie de les imiter. Nous observions la campagne aux diverses saisons, quand l’hiver les grands draps étaient étalés sous les oliviers pour recevoir les olives gaulées, ou quand les fleurs d’oranger épanouies au printemps semblaient s’offrir à la cueillette. Nous n’examinions plus scolairement autour de nous la fleur ou l’insecte, la pierre ou le ruisseau. Nous les sentions avec tout notre être, non pas seulement objectivement mais avec toute notre naturelle sensibilité. Et nous ramenions nos richesses : des fossiles, des chatons de noisetier, de l’argile ou un oiseau mort. »

 

Lorsque les jours sont plus longs comme c’est le cas en ce moment (ou au printemps), j’aime bien débuter les journées par cette promenade. Lorsque les jours sont courts et que le soleil tarde trop à se lever, je préfère reporter ces promenades en début d’après-midi afin que les enfants profitent des bienfaits de la lumière.

Ces classes promenades sont le joyau de nos journées. Nos seulement les bienfaits physiques justifient à eux seuls ce temps « perdu », mais elles nous permettent de thésauriser du vocabulaire et des observations pour les futurs rédactions et nous donnent bien souvent le sujet d’une leçon de choses.


Début de la classe maison

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Exif_JPEG_420Nous allons reprendre officiellement ce lundi . Mon année est enfin prête! Je suis enthousiaste à l’idée de retrouver notre routine. Mes deux filles quant à elles tentent d’oublier que j’ai mentionné ce vilain mot « rentrée » au cours de la semaine dernière. Mais je sais que dès que nous prendrons place à nos pupitres, elles seront pleinement participatives… Et puis, de commencer une semaine après tout le monde leur donne le temps de tourner en rond suffisamment pour leur donner envie d’ouvrir leurs cahiers tant elles sont gorgées de vacances! Elles ont bien profité de l’été, des jeux, des camps scouts, de la beauté de la nature, des randonnées, des rencontres, des veillées… Aucun regret!

 

Je me suis penchée à nouveau sur la confection d’un manuel de lecture pour ma fille de CM1. Il sera sur le même canevas  que celui du CE2. Nous démarrerons avec le thème de la rentrée. Dix textes tourneront autour de ce sujet avec d’entrée de jeu trois extraits du récit d’enfance de Laura Ingalls Wilder « Au bord du ruisseau » de la collection « La petite maison dans la prairie« . Des textes de Marcel Aymé, de Marcel Pagnol, de Marguerite Duras, Maurice Druon, Maurice Carême et La Fontaine complèteront le chapitre en plus d’un documentaire, d’une lecture de l’image d’Albert Anker et d’une chanson.

Plaisir de lire CM1

Je suis en train également de concevoir un fichier de leçon de choses. Il sera essentiellement construit au fur et à mesure car la leçon de choses s’impose souvent à nous. Si j’ai déjà quelques leçons planifiées, plusieurs attendent que « l’occasion » nous visite pour notre plus grand bonheur. Ce peut-être une plante que l’on découvre lors de nos promenades, un insecte qui s’incruste au jardin, ou la question d’un enfant à propos d’un objet.

Leçon de choses CM1 page couverture

Comme dirait mon mari lorsqu’il est temps de reprendre: « Allez, rame galérien! » Mais, ma galère à moi, la classe-maison,  est plutôt douce…

 

 

 


Et si on acceptait leurs déceptions?

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DSC06313Depuis la rentrée, j’entends plusieurs histoires de parents dont les enfants pleurent car ils ne sont pas dans la « bonne » classe, car ils ont le « mauvais » professeur, car ils ne sont pas avec leurs amis. Cela ne se limite pas qu’à l’école. Dans les activités de groupe également la rentrée apporte son lot de déception. Une mère d’un petit louveteau a remué ciel et terre afin que son enfant ne soit pas avec tel autre enfant dans la même équipe. Non  parce que l’autre l’aurait harcelé (ce qui en soit aurait pu expliquer une demande de changement), mais parce que son fils ne l’aime pas… L’autre est geignard, lourd, négatif… Personne ne le veut… « Si on ne le change pas, il va arrêter le scoutisme »! Un autre parent faisait pression pour que son enfant soit chef d’équipe et non second, car le chef en place  n’aura aucune autorité, alors que le fils, lui, aurait une autorité naturelle…

J’ai parfois l’impression que la logique marchande s’est immiscée dans l’éducation des enfants avec pour devise « le client est roi » et nous ferons tout pour satisfaire le client…

C’est parce que des clients voulaient des fraises fraîches en janvier qu’on déménage la terre afin de satisfaire ce désir. Il y a cent ans, les gens n’étaient pas mieux! S’ils avaient pu avoir des fraises en janvier, ils l’auraient fait! Mais ils ne le pouvaient pas. Alors, les amateurs de fraises qui en voulaient en janvier vivaient avec le fait qu’ils n’en auraient qu’en juin… On en faisait son deuil! Le marché moderne nous a bien fait comprendre que  « sky is the limit« . Il n’y a plus rien qui puisse freiner les demandes incessantes de produits, de voyages même si pour satisfaire la demande et les profits on épuise les ressources, les sols et qu’on crée un changement climatique qui fait des ravages. Le client est roi … Aucune contrainte, aucune frustration…

Mais rendons-nous service à notre enfant en accédant à son désir de ne pas être dans la classe ou l’équipe assignée? C’est avec la meilleure intention du monde que le parent prend son courage à deux mains et ira se « battre » s’il le faut afin que l’année de son enfant se passe comme il le désire. Au risque de mettre des tensions… Gardons ces combats pour les moments absolument indispensables, comme lorsqu’un enfant vit du harcèlement, ou une souffrance scolaire…

Je me souviens combien avec mes aînés  j’ai été une maman qui voulait éviter les déceptions. Si je n’ai jamais demandé de changement de groupe, j’ai en revanche parfois fait l’impossible pour que mes « petits » ne soient pas déçus… Par exemple, mettre trois événements dans une journées où un seul aurait été suffisant! Ce stress supplémentaire que je nous ai mis à ces occasions n’a jamais été profitable… Je pense qu’il aurait été plus constructif que je sache accepter leurs déceptions… J’ai été amenée à changer mon approche.

En IEF, nous devons être doublement vigilants afin de ne pas faire de ce chemin un dôme de surprotection.

Je plains ceux qui s’occupent de la logistique. Pour changer un enfant de classe ou d’équipe, a-t-on envisagé ce que cela impliquait comme chamboulement? On change et on déséquilibre le nombre d’enfants par classe, par équipe? On change le gamin et on en retire un autre (qui n’a rien demandé) de l’autre classe/équipe pour le mettre à sa place? Et si plusieurs parents font de même? On comprend facilement qu’en dehors de raison majeure, les parents reçoivent une fin de non recevoir…

Mais il y a plus important que la logistique. Il y a l’enfant lui-même. Accéder à ses désirs, c’est l’infantiliser, c’est l’empêcher de grandir.

L’enfant anticipe l’avenir. Il se fait un cinéma, il imagine qu’il sera avec tel copain. Après avoir rêvé, il se confronte inévitablement avec la réalité qui diffère souvent  de ce qu’il avait imaginé. N’est-ce pas notre lot humain à tous? Qui ne se fait jamais de film heureux en pensant à demain? Et qui échappe au recadrage nécessaire de la réalité. Dans chaque situation « normale » il y a du bon et du moins bon. Nous devons tous nous ajuster à cette réalité qui s’offre à vivre.

Dans les situations de déception, il convient de faire appel aux forces de notre enfant. L’enfant qui se retrouve seul dans un groupe, sans ses amis, doit savoir qu’il aura la chance de s’en faire d’autres durant l’année. Il ouvrira ainsi ses horizons. L’enfant qui se trouve dans l’équipe « pourrie » doit comprendre qu’il a sa part à fournir pour rendre son équipe « chouette »! Tout ne dépend pas uniquement des autres…

Et parfois, l’année est aussi pénible qu’on le redoutait, avec le professeur sévère. Là aussi il y a des forces à développer. Nous avons le devoir de faire comprendre que la vie de notre enfant n’est pas fichue malgré de mauvaises notes dans le cours redouté. C’est l’occasion d’apprendre comment réagir avec les personnes compliquées. Dans la vie, on en rencontre toujours…

Nous avons le devoir de mettre une atmosphère propice au bonheur pour nos enfants, mais jamais il n’a été dit que nous avions la mission d’éliminer tous les aspects négatifs de leur vie. Nous n’éduquons pas nos enfants comme pour une sortie à Disneyland. Leur enfance ne doit pas se résumer à un album photos de bonheur absolu  en tout temps.

Ce n’est pas cela une enfance heureuse…

Une enfance heureuse c’est une enfance où l’on apprend à devenir autonome en vue de demain. Où l’on prend du temps pour l’enfant. Des moments simples… C’est le gâteau qui embaume la maison et que l’on dégustera ensemble, c’est le torrent dans lequel on se baigne une journée chaude d’été, c’est aussi tous ces petits et grands moments où l’enfant est triste et qu’il reçoit du réconfort. Car c’est aussi cela le bonheur: des bras tendres qui vous prennent et qui vous rassurent en vous disant, comme ma mère le faisait en ces occasions: « Demain est un autre jour… Tu verras cela autrement. » Ces moments précieux où l’amour et le soutien nous aident à grandir…

 

 

 


Lecture CM1: la petite maison dans la prairie

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Plaisir de lire CM1         Voici le premier de trois premiers extraits tirés du livre « Au bord du ruisseau » écrit par Laura Ingalls Wilder qui introduisent le fichier « Plaisir de lire CM1 » . Il s’agit d’extraits du tome deux de la série « La petite maison dans la prairie » dont l’œuvre littéraire se différencie passablement de la série télévisée du même nom. Les livres relatent la vie des pionniers avec toute les difficultés matérielles de l’ouest américain où aucune structure n’existe encore. On nous présente un Charles Ingalls capable de bâtir tout , n’importe où! On s’étonne à la lecture du récit de voir les pionniers recevoir des terres sur des territoires amérindiens qui n’appartiennent pas aux américains…

Les passages choisis relatent  la première rentrée scolaire des deux filles aînées des Ingalls. Laura s’inquiète de devoir rencontrer les autres enfants du village, elle qui a connu une vie assez sauvage jusqu’à présent. La lecture est suivie d’un travail de compréhension des mots et du sens du texte. Le texte donne également un prétexte pour un petit travail de sur la composition des adverbes en  -ment.

L’enfant fait une première lecture silencieuse. La relecture à voix haute que je demande n’est pas très longue. Longtemps en classe maison, je faisais lire à haute voix, tous les jours, des textes en entier. Les enfants, même en CM1, et même quand il lisent très bien, finissent par se fatiguer et par buter sur les mots au fil de la lecture.   J’ai réalisé qu’on ne demande jamais à un seul élève en classe de lire des textes entiers  à haute voix tous les jours ! La première raison à cela (hormis un manque de temps) est que les élèves étant nombreux, le texte à lire sera divisé en plusieurs lecteurs. Ainsi, seules quelques lignes seront lues par l’enfant. Il est beaucoup plus facile de garder sa concentration sur quelques lignes. J’ai donc depuis changé mon approche. Mes enfants lisent un court passage. Ainsi, ils peuvent se concentrer et ne pas buter sur les mots, et j’onsiste pour qu’ils travaillent le ton à donner au texte, travaillant ainsi la compréhension fine de la lecture qu’ils font.

La séance se conclue souvent par un dessin. Ma fille en est friande et je remarque qu’ainsi, elle fixe dans son affect positif des petits héros de littérature auxquels elle s’attache.

 

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Leçon de choses sur le crache-sang

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Mes connaissances en entomologie étaient assez rudimentaires. Quand je regardais un coléoptère, j’avais du mal à discerner s’il s’agissait d’un scarabée, d’un cétoine ou d’un hanneton. Il n’y a guère que le lucane et la coccinelle qui m’étaient facilement identifiables. Mais grâce à nos observations, je commence à m’y retrouver un peu mieux et à savoir les identifier.

Lors de nos promenades, je rêve toujours de trouver un hanneton. Dès qu’un coléoptère se présente à nos yeux, je cherche ainsi à l’identifier. Pourquoi désirer trouver un hanneton? Parce que le hanneton est « la » leçon de choses emblématique des années ’50 et ’60. Chacun ses marottes!

Au début de la semaine, j’ai bien cru avoir déniché la « bête »;  ignare que j’étais! Mais sa capture temporaire nous a permis -grâce à internet- de découvrir un fabuleux insecte dont nous ignorions jusqu’à l’existence de son nom: le crache-sang. Pourtant, ce n’était pas la première fois que nous le croisions. La leçon de choses  nous  permet de nous enrichir des connaissances qui constituent  notre environnement.

Ainsi donc, on l’appelle le crache-sang ou Timarcha. Son nom commun fait référence à son mécanisme de défense lorsqu’il est dérangé et qui lui fait émettre par la « bouche » une crache-sang 3goutte de liquide rougeâtre réputée éloigner les prédateurs éventuels. Son nom latin tient à sa démarche lente, débonnaire et sa rondeur qui rappellent les censeurs à Athènes et Rome dans l’Antiquité. Son appellation anglais est « bloody-nosed beetle » ou scarabée qui saigne du nez!

Il fait partie de la famille des coléoptères. Mais contrairement au lucane ou au hanneton, ses élytres sont soudés et il ne peut voler. Ses antennes sont relativement courtes car elles n’atteignent pas le milieu des élytres. Le dessus de sa « cabosse » présente de très fines ponctuations. Ses pattes possèdent de larges tarses avec des soies sur leur face inférieure qui sont également très caractéristiques. Les tarses des mâles sont plus élargis que ceux des femelles. Le mâle se distingue également de la femelle par sa plus petite taille:  il mesure entre 12 et 16 mm, alors que la femelle entre 14 et 19 mm. Nous avons eu la chance d’observer le couple.

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Bien qu’il s’agit d’un insecte nocturne, il n’est pas rare de le croiser le jour. On le retrouve dans les endroits herbeux, les talus, les bords de chemins, les pelouses sèches et partout où l’on trouve du gaillet dont il se nourrit.

Le travail de synthèse et les schémas ont suivi la leçon. Il est difficile pour la plus jeune de retrouver de l’application à l’écriture et de bien réfléchir à l’orthographe: c’est le début de l’année! Tout rentrera dans l’ordre avec la routine et le rappel constant de faire son travail avec  soin…

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« Apprendre à vivre des mondes »

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Littérature primaire

Voilà le fabuleux sous-titre d’un site qui renferme un trésor colossal de textes littéraires pour le primaire (Littérature au primaire). J’aime le sens de cette phrase qui définit exactement ce qu’est la lecture. La littérature permet d’entrer en contact avec l’intérieur du monde:

« Les romans ont la particularité de traiter des êtres humains, de leurs interactions et de leurs intentions. Ainsi, lire des récits permet de simuler des interactions sociales et de réfléchir sur autrui. En d’autre termes, lire des romans développe la théorie de l’esprit, c’est-à-dire, la capacité d’adopter le point de vue d’autrui et de comprendre que quelqu’un peut avoir des intentions différentes des siennes.

Par ailleurs, des études récentes montrent que le cerveau d’un lecteur en train de lire les aventures d’un personnage réagit de la même façon que s’il effectuait lui-même ses actions. Par exemple, si le personnage du récit saisit un stylo pour écrire une lettre, les régions cérébrales associées à ce mouvement s’activent.
En outre, lorsque nous lisons un roman, nous appréhendons les événements de l’histoire du point de vue du personnage et les émotions que nous ressentons sont nos propres émotions déclenchées par les désirs, les situations, les actions… des personnages romanesques. S’imaginer vivre les aventures des héros de l’histoire que nous lisons, vivre intérieurement ce qu’ils font et ce qu’ils ressentent, nécessite de l’empathie émotionnelle.
Par conséquent, il paraît logique que la lecture de romans puissent aider à mieux comprendre les autres et améliorer notre conscience sociale. »              * sources

Le site est un petit frère de Manuels anciens et l’œuvre du travail de fourmi de celui dont le pseudo est Spinoza. La diversité des textes proviennent pour la plupart d’œuvres de manuels anciens de lecture. Il s’agit donc de textes au vocabulaire riche qui exaltent les bons sentiments. On y trouve également répertoriés des chants, de la poésie, des textes documentaires (histoire, nature, animaux…) , des films classiques pour enfant, du théâtre.  Le tout est classé par niveau. Un blog d’une richesse sans fin à découvrir si ce n’est déjà fait!


La petite maison dans la prairie 2

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Dans le deuxième extrait du récit qui marque le premier jour d’école de Laura Ingalls, celle-ci, pour s’y rendre, emprunte avec sa sœur Marie un long chemin dans la prairie. L’angoisse monte à mesure que les deux fillettes se rapprochent des cris des élèves. Que vont penser d’elles les enfants du village?

Tous les enfants, à un moment ou un autre sont confrontés à la peur d’arriver dans un nouveau groupe, dans un lieu inconnu. Laura agit maladroitement et devient la cible des moqueries du groupe…

Dans la partie du travail autour du texte qui permet de s’approprier le texte, j’ai conçu une petite capeline avec ma fille. Ainsi, elle a rejoué le passage en se déguisant en Laura. Ce jeu anodin permet à l’enfant d’entrer dans le récit en jouant le personnage. Des libertés ont été prises dans le scénario…

Pour concevoir une capeline ou un chapeau de « paille », cliquer sur les liens intégrés dans les mots.

Laura 1

Laura 2

Laura 4

Pour télécharger le texte et le travail autour du récit: Texte 2 Laura ingalls CM1

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La petite maison dans la prairie 3

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Nous avons abordDSC00929é le dernier texte des extraits de lecture « suivie » du premier thème. Laura et Marie sont maintenant dans la classe avec la maîtresse. Laura s’interroge sur les objets de la classe, comme ces mystérieux petits bâtons blancs… Elles apprennent que la règle de la maîtresse sert à taper les doigts des enfants dissipés, ce qui les conduit à être très sages!

Bien entendu, aujourd’hui les châtiments corporels sont interdits en classe et avec raison! L’attitude des deux sœurs demeure en soi un exemple à copier. Les enfants ayant tendance à s’identifier aux petits héros des lectures, ce texte vient appuyer l’attitude à avoir autour du travail scolaire.

Le travail de précision du vocabulaire est toujours un moment qui permet d’entrer dans le sens du mot. Certains mots sont inconnus, alors que d’autres, présents dans le vocabulaire expliqué, sont déjà « saisis » par l’enfant; cependant l’approfondissement du sens, de l’étymologie de ces termes permet à l’enfant de s’en approprier pleinement.

La séance s’est terminé sur un jeu autour des personnages. Les pegdolls étant dans le vent, j’ai confectionné la famille Ingalls, inspirée par Pinterest. Il est facile ensuite de rajouter des éléments très simples tel un cageot qui fait office de maison et quelques accessoires empruntés à des figurines. Le jeu permet à l’enfant d’intérioriser ce qu’il a appris. La récréation a offert la liberté de poursuivre autour des péripéties de la célèbre famille.

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Laura 3 a

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Laura 3 b

Laura 3 c

Pour télécharger le document de travail: Texte 3 Laura Ingalls

Pour visionner l’épisode de l’arrivée à l’école dans la série télévisée:

 

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Maths Collège 4e

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Nous trouvons sur internet de magnifiques ressources créées par des professeurs. A mesure que mes enfants progressent vers le lycée, je sens l’importance de les rapprocher du programme en place. Cette année ma collégienne va utiliser les cours préparés par Yvan Monka et son site Maths et tiques. J’ai photocopié les cours et mis en fichier. Le support des vidéos est inestimable pour la compréhension.

Un manuel d’accompagnement de la méthode et édité chez Bordas est également disponible. Nous y puisons les exercices en lien avec le cours puisque Yvan Monka a participé à la rédaction du livre (et les lien vers ses vidéos y sont intégrés). J’ai été agréablement surprise par la présentation plutôt sobre où la proportion d’images ne nuit pas à la « concentration » de l’élève! De plus, un chapitre sur Scratch y figure. Cela demeure incontournable en vue du Brevet.

J’apprécie trouver une section sur le site dédiée à la culture mathématique. Il y a amplement de quoi enrichir le programme…

Histoire des maths

On trouve également sur le site une foule de problèmes additionnels et une partie récréative. Des suggestions de films tournant autour des maths figurent également dans le sommaire. Ce sont des idées pour les heures en dehors de la classe et il faut les sélectionner en fonction de l’âge de notre enfant car tous ne sont pas adaptés pour un public collégien.

Bref, beaucoup de ressources pour stimuler l’amour des mathématiques!

Nous avons en manuel d’accompagnement le précieux « Les mathématiques au collège : démontrer pour comprendre ». Il s’agit d’un outil de référence, un peu comme un dictionnaire est un heureux compagnon du français…

Enfin, j’apprécie aussi toute la série de films proposés par Florent Quet qui sont plutôt de l’ordre documentaire. Je les utilise à raison d’un par mois en heure scolaire.

Notre film cette semaine:


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